Al laboused zo distro / Les oiseaux sont de retour

Ça y est, les oiseaux (al laboused, an evned) se sont remis à chanter (kanañ). C’est le printemps ! (An nevez-amzer zo  !)

Le rouge-gorge (ar boc’hruzig) mâle et femelle (par ha parez) était bien seul à siffler (c’hwitellat, sutellañ) cet hiver. Le merle (ar voualc’h) le suit de près, dès le mois de février (miz c’hwevrer). Généralement, seuls les mâles ont ce don (an donezon-mañ), et leur chant (o c’han) leur permet soit d’alerter (lakaat war evezh) les plus jeunes d’un danger, soit de séduire (debochañ, strobinellañ) une femelle. S’il est mélodieux (heson) et assez fort (kreñv awalc’h), celle-ci sera sûrement charmée (hoalet) ! Car il faut faire vite (dav eo ober founnus) pour construire le nid (an neizh) et élever les petits (sevel ar re vihan) dans les temps. La belle saison (an amzer vrav) est éphémère (ne bad ket). Quel plaisir de voir s’activer merles et pigeons (dubeed, pichoned), une brindille (ur vleñchenn) dans le bec (ar beg), et se cacher dans les arbres (ar gwez) ou les haies (ar girzhier) ! La chouette (ar gaouenn) préfère nicher dans des trous d’arbres (toull-gwez), alors que la mésange charbonnière (ar pennglaou) se plaît dans la faille (ar faout) d’un vieux mur (ur voger gozh). D’autres, comme l’alouette des champs (alc’houeder Sant-Per) nichent directement sur le sol, dans les prairies (ar pradoù).

C’est au printemps que les oiseaux ont le plus besoin (an ezhomm brasañ) de nourriture (boued). Ils apprécieront d’autant plus vos graines (greun) et miettes de pain (bruzhunoù bara). Il n’y a pas de mauvais restes (restajoù mat zo mat da gaout)  !

Revenir en haut de page