« Deuet eo an nevez-hañv, laka da votoù-skañv », le printemps est arrivé, mets tes chaussures légères.
La poétesse Naig Rozmor, dans sa comptine (rimadell) se réjouissait de l’arrivée du printemps, an nevez-hañv, littéralement le nouvel été.
En breton on peut appeler la belle saison « an digor amzer », le temps (amzer) qui s’ouvre (digor).
Le printemps est l’une des quatre saisons de l’année, ar c’houlzoù-amzer avec l’été (hañv), l’automne (diskar-amzer) et l’hiver (goañv).
Quand les mois noirs (mizioù du) ne sont que de lointains souvenirs, le ciel (oabl) lui aussi se met à l’heure printanière.
La pluie (glav) est plus discrète, les nuages (koumoul) sont moins menaçants et le soleil (heol) brille de plus en plus.
La température (gwrez) radoucit et les journées (deizioù) rallongent.
C’est aussi le moment où les fleurs (bleunioù) éclosent. Les jardins (liorzhoù) se colorent et laissent apparaître de beaux bouquets (bokedoù). Ce sont d’abord les primevères (bokedoù laezh) qui annoncent l’arrivée du printemps. Ensuite viennent les jonquilles (roz-kamm) puis l’on cueille (kutuilh) le célèbre brin de muguet (louzaouenn an hañv), symbole d’amour (karantez) et de bonheur (levenez).
Si le printemps tarde à pointer le bout de son nez (diskouez beg e fri), un peu de patience car « pa zeuio an heol da darzhañ, e raio ar glav skarzhañ ». Quand le soleil brillera, il fera fuir la pluie.