Les jours sont plus courts (berroc’h) et plus sombres (teñvaloc’h) à la fin de l’année, dans l’hémisphère nord. Ce sont les mois noirs (ar mizioù du), tels qu’on les appelle en breton, les mois de novembre (miz Du) et de décembre (miz Kerzu).
Il est alors plus difficile (startoc’h) de quitter son lit le matin, et certaines personnes se sentent comme vidées de leur énergie (startijenn). Le manque de lumière (sklêrijenn) se fait sentir !
Heureusement, les fêtes de fin d’année procurent beaucoup de joie (levenez) à tous.
En breton, on distingue normalement la fête religieuse (ar gouel) de la fête profane (ar fest).
Noël (Nedeleg) est une fête chrétienne qui se prépare de plus en plus tôt, parfois en même temps que la Toussaint (gouel an Hollsent) ! C’est aussi une fête populaire qui remonte à la nuit des temps, une fois le solstice d’hiver (ar berrañ deiz hag an hirañ noz) passé. La lumière est alors vainqueur (trec’h) des ténèbres.
Aujourd’hui comme hier, on invite la famille ou les amis autour d’une bonne tablée de victuailles. Avant, on mangeait une soupe grasse, de l’andouille et du lard dans les campagnes, pendant le réveillon (nozvezh ar pellgent). On leur préfère la dinde rôtie (ar c’hig yar-indez) avec ses châtaignes poêllées (ar c’histin fritet) aujourd’hui.
La fête dure alors très longtemps dans certains foyers ! Le dernier jour de décembre, il faut encore se retrouver pour fêter la nouvelle année (ar bloavezh nevez) durant la nuit de la Saint-Sylvestre (nozvezh Kalanna) !