En octobre 2022, le Département et la Préfecture, ont engagé un plan d’action pour une gestion durable de l’eau potable en Finistère. Celui-ci vise notamment à prendre en compte et anticiper les effets du changement climatique sur la ressource, et garantir l’alimentation en eau potable des finistériens.
L’eau est précieuse, préservons-la !
Le Département, partenaire des communes, des intercommunalités et des syndicats de production qui gèrent l’approvisionnement de tout le Finistère en eau, augmentera son investissement pour sécuriser l’approvisionnement en eau du territoire d’ici 2030.
Avec la pression démographique, le tourisme en expansion et l’évolution des pratiques, les besoins en eau du département augmentent régulièrement.
Dans le même temps, le dérèglement du climat cause régulièrement de fortes sécheresses et d’ici 30 ans, la température moyenne aura augmenté de 1,5 °C à 2 °C. Les débits d’eau diminueront quant à eux de 10 % à 30 % sur la même période. Il est urgent d’agir !
Face à ce déséquilibre entre les besoins et les ressources en eau, le Département et la Préfecture ont lancé le plan d’action « Finistère eau potable 2030 » .
Les objectifs du plan Finistère eau potable
Réduire la consommation, notamment en identifiant et réparant les fuites dans les réseaux (nous perdons près de 20 % de l’eau que nous produisons), en sensibilisant les Finistériens à économiser l’eau, et en exploitant mieux et plus systématiquement les eaux pluviales ou usées.
Sécuriser la production, en renforçant les connexions entre les différents réseaux finistériens, en investissant dans les usines de traitement et en recherchant de nouvelles ressources (anciennes carrières, forages, captages…).
Consolider le pilotage, en élaborant une stratégie départementale avec une gouvernance resserrée et des outils de prévision beaucoup plus performants.
Quelques actions concrètes du plan :
- reconvertir d’anciennes carrières en retenues d’eau pour sécuriser la production en eau potable ;
- installer plus de compteurs permettant de limiter et détecter les fuites sur le réseau ;
- engager de lourds travaux permettant de connecter les réseaux locaux d’eau à l’échelle finistérienne ;
- distribuer des « kits mousseurs » à destination des Finistériens (dispositifs s’adaptant aux robinets et permettant d’économiser 50 % d’eau) ;
- construire un observatoire de la ressource en eau pour savoir qui consomme quoi dans le Finistère (données inconnues aujourd’hui).