Avant d’être rejetées dans la rivière, la mer ou le sol, les eaux usées doivent être épurées. Il existe deux modes d’épuration aussi efficace l’un que l’autre :
- l’assainissement collectif où les eaux usées transitent via un réseau jusqu’à une station d’épuration qui transforme la pollution en boues récupérables et valorisables. L’eau épurée est rejetée dans le milieu naturel (la rivière ou la mer). Ce sont les habitations agglomérées qui sont concernées, ou les zones où la nature du sol ne permet pas un assainissement non collectif.
- l’assainissement non collectif qui n’est lui connecté ni à un réseau ni, a fortiori, à une station d’épuration. Chaque foyer dispose de son propre système de traitement des eaux usées qui récupère les matières décantables, les minéralise dans une fosse septique, puis infiltre la partie liquide, pour traitement dans le sol naturel ou reconstitué. Ce sont les habitations dispersées qui sont concernées.
Concernant l’assainissement collectif, le Département intervient auprès des collectivités finistériennes et propose une analyse proche des besoins des territoires et de la protection des milieux.
Il accompagne également les groupements de communes (syndicat, communauté de communes ou d’agglomération) dans leurs prises de compétences ; En effet les communes ont jusqu’à 2026 au plus tard pour transférer la compétence assainissement collectif à un EPCI (loi du 3 août 2018).
Les moyens mis en œuvre
Le Département apporte une aide financière aux collectivités et à leurs groupements pour réaliser leurs investissements (réseaux d’assainissement et station d’épuration,). Dans ce cadre, les projets de construction ou de restructuration de stations sont suivis par ses services et des conseils sont apportés aux maîtres d’ouvrage pour qu’ils intègrent les besoins de développement du territoire, à l’horizon de 20 ans, les contraintes du milieu et une fiabilité technique.
Il assure également une assistance technique aux collectivités et à leurs groupements pour l’exploitation de leurs stations d’épuration, la validation de l’autosurveillance, la mise en place des conventions de rejet avec les industriels raccordés à leurs réseaux d’assainissement.